Qui peut participer à des atelier et chantiers d'insertion ?
Les ateliers et chantiers d’insertion ont pour ambition d’aider des individus vulnérables dans le cadre professionnel et social. Ces animations permettent d’encadrer et d’accompagner les bénéficiaires dans un parcours qui leur correspond. Pour tout savoir, découvrez qui peut participer à des ateliers et chantiers d’insertion ?
Les bénéficiaires des ateliers et chantiers d’insertion
Les ateliers et les chantiers d’insertion, aussi appelés ACI, s’adressent à un public qui rencontre des difficultés professionnelles et sociales. À cet effet, les ACI sont destinés :
- aux jeunes adultes ayant moins de 26 ans rencontrant des obstacles dans leur vie,
- aux détenteurs de minima sociaux,
- aux chômeurs de longue date,
- aux personnes en situation de handicap.
En général, les ACI emploient des individus en début de carrière. Ces cheminements d’insertion peuvent notamment s’implanter dans les centres pénitentiers. Les ateliers ont pour ambition de proposer aux adhérents des mises en situation de travail et des actions d’accompagnement social.
À la fin du contrat, l’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle de ces personnes. Pour candidater, les demandeurs peuvent s’adresser à différents organismes comme Pôle Emploi ou la Mission locale.
Les organismes qui œuvrent pour les ateliers et chantiers d’insertion
Les parcours sont organisés à l’échelle d’un territoire. Ce sont des dispositifs conventionnés. Ils peuvent être instaurés par les communes, les départements, les centres communaux, ou encore par un organisme privé. La structure porteuse du projet doit être conventionnée par l’État comme ACI.
Pour connaître l’ensemble des établissements qui proposent ces activités, il est suggéré de consulter la liste définie par décret. Les domaines d’activité des ateliers et des chantiers sont très variés. Les travailleurs peuvent s’investir dans les métiers du bâtiment, de l’environnement, ou encore dans les services à la personne.
Le statut des personnes embauchées
Pour chaque parcours, l’individu est suivi, accompagné et encadré dans son intégration. Les personnes sont recrutées dans le cadre d’un contrat de travail. Ils peuvent bénéficier d’un contrat à durée déterminée d’insertion (CDDI). La durée de ce dernier est évaluée à 4 mois minimum. Il peut être reconduit sans excéder une durée maximale de 2 ans.
À noter que la durée du travail du bénéficiaire est au minimum de 20 h par semaine. Cette durée ne peut excéder 35 h par semaine. Les salariés en insertion sont dans l’obligation de percevoir une rémunération, au minimum le SMIC. C’est l’État qui finance en grande partie (85 %) cette politique d’ateliers et de chantiers. Le reste est pris en charge par le fonds départemental d’insertion et par le mécanisme local d’accompagnement.
Alors, protégez vos enfants, ils ne méritent rien d'autre que beaucoup d'amour et de preuves d'amour.